|
Premier décollage pour le
Concorde N° 5 F-BVFA le 25 octobre 1975 soit 15 jours après qu'ait
eu lieu à Paris, en présence de très hautes personnalités, la
remise officielle du Certificat de navigabilité français pour
Concorde récompensant un travail acharné d'essais dont la matérialité
la plus tangible tenait à 5300 heures d'essais en vol dont 1900
en supersonique, en 78 mois et avec 8 appareils, sous-tendues par
des dizaines et des dizaines de milliers d'autres dans quantités
de domaines allant de l'aérodynamique à des systèmes entièrement
nouveaux en passant par des études sur des matériaux capables d'encaisser
les divers effets engendrés par de très grandes vitesses sur de
longues périodes de vol continu ou tout simplement sur le long
terme d'une vie d'avion.
Treize années d'essais statiques et de fatigue sur 2 cellules
complètes et quantité d'autres éléments séparés pendant
lesquelles le CEAT pour la seule France a effectué 2.115.783
heures de tests, sans parler de l'immense activité déployée
par Rolls Royce et la SNECMA pour mettre au point le réacteur
Olympus et son ensemble d'éjection ni de bien d'autres encore
menées ça et là sur notre territoire.