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Fin juin 1973 la chaîne d'assemblage de Concorde Aerospatiale de Saint-Martin-du-Touch révèle au premier plan l'appareil 213 à 60% d'avancement d'assemblage général et en instance d'assemblage définitif de ses sections extérieures de voilure. Devant lui sur la gauche Concorde 207 est installé sur un banc spécial où il sûbit une opération de surfaçage préalable au montage de ses demi-voilures extérieures. Devant encore, Concorde 205 est en essais kérosène. C'est à dire qu'on vérifie l'étanchéité de ses réservoirs tandis que l'on teste l'ensemble des équipements affectés à la gestion de bord du carburant et ils étaient ô combien importants puisque son transfert interne assurait autant le refroidissement de la structure "chaude" de voilure que le maintien d'un centre de gravité artificiel rendant l'avion pilotable quelle que soit sa configuration de vol, sans parler de l'extrème précision nécéssaire quant à la connaissance des quantités restantes et des débits de leur consommation, étant donné l'autonomie très pointue de l'avion. Ce 5ème appareil sera le premier livré à Air France. Enfin, éternel présent au fond, Concorde 201 tête de série qui a terminé 90% de ses essais au sol et dont le premier vol est prévu pour l'automne 73.
