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Tandis que le premier prototype suivait son chemin vers l'achèvement, la cellule d'essais statiques de Concorde se préparait pour un transfert au CEAT, le Centre d'Essais Aéronautiques de Toulouse où elle serait torturée à merci pour connaître de quelle durée vie Concorde serait capable et dans quelles conditions de fatigue. En dehors de la mise à mort programmée de ce Concorde, transféré au CEAT le 2 août 1969 et installé dans un hangar spécial, se répartissaient en plusieurs autres ateliers de l'établissement d'essais toulousain quantités d'autres tests répétitifs sur les différents systèmes et sous-systèmes et ce dans des plages de températures allant de -60 à +125° correspondant à ce que rencontrerait exactement l'avion lors d'un vol en exploitation. Les anglais menaient eux aussi des essais de fatigue avec une autre cellule noyée en cuve au célèbre Centre d'Essais de Farnborough.