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Vu l'état peu reluisant du parking devant le hangar et
la présence de la Dyna Panhard 120 de mon paternel devant le
"Chalet", l'arrivée de "Gédéon" (c'était
le nom sympa que je lui avais trouvé et que je lui donnais) a dû
se faire en 1953-54. A droite l'épouse du mécanicien qui lui préfère
continuer à faire connaissance avec sa nouvelle "belle"
dont il prendra soin avec une très grande compétence.
Sur l'extrados de l'aile supérieure gauche c'est à peine si l'on
décèle la présence du bec automatique de sécurité peint en
sombre. Je me souviens que sur le F-BDNY ils avaient été laissés
dans le vert et brun du camouflage, tels que peints dans la RAF!
A noter, puisqu'on la voit bien, la planche anti-vrille placée
à dos de fuselage en avant des empennages. Les saumons d'aile
arrondis, la flèche bien plus marquée, quatre ailerons, l'absence
de becs et des haubans plus fins font, entre autres, que l'aile
plus ramassée du Stampe est très pure et très différente de
celle du Tiger Moth, et rendant identifiables ces appareils en un
coup d'oeil qu'ils soient au sol ou en l'air. Le bruit du moteur
De Havilland Gipsy Major de 135 chevaux était aussi différent
du 140 ch Renault 4-PEI du biplan belgo-français.