|
Photographe: Jean-Michel Lefebvre ©
Date: Summer
1972
Format: 35mm slides
Sujet: Congrès
de la Chasse, 4ème Escadre de Chasse, divers
Lieu: BA
120 Cazaux, BA 116 Luxeuil-les-Bains, BA 107 Villacoublay, Le
Touquet Airport
Pays: FRANCE
EDITORIAL
De Cazaux au
Touquet, en passant par Villa et Luxeuil, l'été 1972 avait été
marqué par quelques rencontres intéressantes avec du matériel
porteur de cocardes en attendant le mélange sucré-salé de
Farnborough en septembre. Après-coup il y a toujours un
lancinant regret de ne pas avoir continué à utiliser le
Kodachrome pour tout ce qui était statique ou en faible
mouvement au sol tellement on se fait plaisir, plus de trente ans
après, à contempler les couleurs rendues par cette émulsion
qui sont demeurées fraîches et fidèles fidèles alors que pour
d'autres marques de surfaces sensibles la catastrophe chromatique
était souvent annoncée dès avant le traitement en laboratoire
quand ça n'était pas pendant, le temps ajoutant aisément son
oeuvre pour tout dégrader un peu plus encore... On voit cette
gigantesque différence dès la première vue prise à Luxeuil où
tout, en plus, avait été fait avec optique de 50 millimètres
donc m'obligeant à scanner parfois très serré pour récupérer
des avions plus petits que des confettis... mais que n'essayerait-on
pas pour exhumer des Mirage argentiques et millimétriques à présent
que les vrais ont tous disparus de la vie active et dont quelques
uns sont maintenant reliques éparpillées! Le Dewoitine, lui, ne
bougeait plus mais la pelloche en nia...nia...nia n'a hélas pas
valu tripettte pour immortaliser pareille oeuvre d'art dont le
moteur Hispano se faisait passer chaque matin une compression grâce
à la constance d'un adjudant adorateur de notre grand chasseur
national. Ce "520" est, sous ce camouflage peu
orthodoxe, aux marques de l'ecadrille avec laquelle s'est glorifié
le Colonel Papin dont le nom est porté officiellement par la
Base Aérienne 116.
Il manque bien des dias à l'appel et qui sont restées à droite
et à gauche; je ne manquerai pas de les ajouter si d'aventure
elles regagnaient un jour le bercail car je sais en gros où et
dans quelles mains elles sont...
En attendant, distrayez vous bien.
Jean-Michel J Lefebvre