Dassault Mirage III R N° 324 "33-NO" ER 2/33 Savoie (AdlA)
*00*

Photographe: Jean-Michel Lefebvre ©
Date
: Summer 1972
Format
: 35mm slides
Sujet
: Congrès de la Chasse, 4ème Escadre de Chasse, divers
Lieu
: BA 120 Cazaux, BA 116 Luxeuil-les-Bains, BA 107 Villacoublay, Le Touquet Airport
Pays
: FRANCE

EDITORIAL

De Cazaux au Touquet, en passant par Villa et Luxeuil, l'été 1972 avait été marqué par quelques rencontres intéressantes avec du matériel porteur de cocardes en attendant le mélange sucré-salé de Farnborough en septembre. Après-coup il y a toujours un lancinant regret de ne pas avoir continué à utiliser le Kodachrome pour tout ce qui était statique ou en faible mouvement au sol tellement on se fait plaisir, plus de trente ans après, à contempler les couleurs rendues par cette émulsion qui sont demeurées fraîches et fidèles fidèles alors que pour d'autres marques de surfaces sensibles la catastrophe chromatique était souvent annoncée dès avant le traitement en laboratoire quand ça n'était pas pendant, le temps ajoutant aisément son oeuvre pour tout dégrader un peu plus encore... On voit cette gigantesque différence dès la première vue prise à Luxeuil où tout, en plus, avait été fait avec optique de 50 millimètres donc m'obligeant à scanner parfois très serré pour récupérer des avions plus petits que des confettis... mais que n'essayerait-on pas pour exhumer des Mirage argentiques et millimétriques à présent que les vrais ont tous disparus de la vie active et dont quelques uns sont maintenant reliques éparpillées! Le Dewoitine, lui, ne bougeait plus mais la pelloche en nia...nia...nia n'a hélas pas valu tripettte pour immortaliser pareille oeuvre d'art dont le moteur Hispano se faisait passer chaque matin une compression grâce à la constance d'un adjudant adorateur de notre grand chasseur national. Ce "520" est, sous ce camouflage peu orthodoxe, aux marques de l'ecadrille avec laquelle s'est glorifié le Colonel Papin dont le nom est porté officiellement par la Base Aérienne 116.
Il manque bien des dias à l'appel et qui sont restées à droite et à gauche; je ne manquerai pas de les ajouter si d'aventure elles regagnaient un jour le bercail car je sais en gros où et dans quelles mains elles sont...
En attendant, distrayez vous bien.

Jean-Michel J Lefebvre