Non Messieurs les
généraux, colonels et autres responsables de bases aériennes,
je ne pratiquais pas d'espionnage ouvert au profit de la Grande
Bretagne quand je photographiais ou vous demandais de me faire
parvenir des photos de queues de Mirage pour illustrer en 1972 un
grand article sur les insignes de tradition qu'ils portaient et
à paraître dans le "fortnightly" britannique Aviation
News! Comme me disait l'enquêteur de la DST un peu hilare chargé
de me cuisiner "Je me demande ce qu'ils peuvent trouver
comme éléments secrets à cacher sur pareilles queues...".
Ne voyez aucune trivialité dans son propos car il avait juste été
acheter chez B......o's tous les magazines "aéro"
disponibles de France, de Navarre et d'ailleurs et qui montraient
des entrailles ou des dessous d'avions militaires français bien
plus intimes et bien plus susceptibles d'être cachés à la vue
du monde de l'espionnage et donc à mettre d'urgence dans l'Enfer
de la Bibliothèque Nationale...!!!
Assez plaisanté. Vous voyez ici la grande chimère de la SPA 65
qu'arboraient les Mirage III BE biplaces équipant l'escadron 2/2
Côte d'Or de la BA 102 de Dijon au côté de III B où des
myriades de pilotes français et étrangers sont venus se former
sur le "French Fighter by Excellence" comme me disait
un pilote de l'US Air Force qui y avait goûté avec un plaisir
énorme. Accompagnant au 2/2 la chimère de l'ex 4ème escadrille
du GC I/2 il y avait la mouette de la SPA 57 qui était la 3ème
escadrille du même GC et la Mort Fauchant (devenant la Mort
Chauffant à Mach 2+ sur Mirage) de la SPA 94 ex 3ème escadrille
du GC II/1.