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Monique n'était pas très grande
et avait besoin de quelques coussins pour voler sur certains
appareils dont les postes de pilotage tenaient fort de la grande
baignoire profonde... Aimait autant le planeur que l'avion et je
lui dois l'unique treuillée de ma courte expérience de "gazier"
lorsque, alors que le club belfortain n'avait pas encore de
planeurs, elle m'entraîna en 1955 dans une virée en auto-stop
de Belfort jusqu'au terrain de Besançon-Thise pour aller faire
un ou deux tours de "double" sur C 800.
En arrière plan, en chemise blanche et adossé contre la voilure
d'un des Stampe de la Patrouille de Saint-Yan, un de ses deux frères
eux aussi aussi grands fanas de vol à voile et moteur avec
lequel je suis, bien chevelu encore, en grande discussion.
Quant au Morane 315 F-BGUX numéro 6552.298, le second "cigare
parasol" qu'aie jamais eu le club, il fut quasi
exclusivement affecté au remorquage et ce d'autant qu'un Stampe
était là pour permettre des vols plus excitants. Et pourtant...aujourd'hui
je me referais bien quelques vols en "Trois Cent Quinze"
pour le seul plaisir de dompter un moteur en étoile
crachouilleur d'huile chaude à l'odeur bien plus sympa à humer
en vol en pleine nature que celle émanant des nombreuses
friteuses au travail dans un gros village belge aux heures de
midi!!! Si, si, j'adore les frites, même quand elles n'altèrent
pas la ligne de vol mais seulement la ligne tout court...
Les non-initiés apprécieront, ça témoigne de l'accessibilité
à la place avant, les découpes ménagées dans l'aile à usage
de poignées pour s'extraire de la baignoire ou s'aider à ne pas
y choir tel un sac de patates (à frire bien entendu) avant de s'y
installer!!!