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Le mécanicien préside au rituel
classique du brassage avec ou sans manette des gaz à fond sinon
au contre-brassage si le moteur se noyait et rebelote s'il se
refusait à partir, ce qui n'était pas rare pour la première
mise en route de la journée ou quand il était chaud et
expliquait que les séances répétées de tournage de manivelle
étaient exaspérantes et épuisantes. Il n'était pas rare qu'après
deux ou trois échecs le tourneur d'hélice ou de manivelle soit
remplacé par une, parfois deux, voire trois âmes charitables
toutes certaines de montrer qu'elles pouvaient faire le job du
premier coup...
Par expérience je peux affirmer que les moteurs d'avions de l'époque
s'avéraient souvent bien plus laborieux à mettre en route que
le plus têtu des ânes...